La faune en danger sur la presqu’ile de la caravelle et sur l’ilet chancel en Martinique
La faune sur la presqu’ile de la Caravelle
– Vous verrez sûrement des lézards
– Des mabouyas sorte de tarente, presque transparents, ils se cachent souvent derrière les projecteurs pour capturer les insectes. Ici on dit qu’ils portent bonheur dans une maison. Ne les chassez pas ils sont inoffensifs.
– L’anoli, l’est lui aussi, un peu plus gros et vert presque émeraude. Les mâles se gonflent pour impressionner et faire les beaux devant les femelles, pour faire penser à ses grands cousins les iguanes. Pour voir ces derniers il vous faudra aller sur l’îlet Chancel, le plus grand îlet de la Martinique au large du Robert.
– La chenille rasta (reconnaissable à ses couleurs), elle est dévastatrice dans le jardin, elle adore les alamandas et les frangipaniers blancs de Colombie (allez savoir pourquoi ?).
– Et pour finir ou presque, le crabe de terre, le touloulou, qui fait de jolis trous comme tous les crabes ou encore un Bernard l’hermite.
– Nous ne quitterons pas cette rubrique sans parler, des petites grenouilles et des cabris-bois qui berceront vos nuits, sur fond de houle.
Vous verrez peut-être des mangoustes dans le jardin, vous en verrez à coup sûr, si vous faites le tour du sentier sur la Réserve de la Caravelle (à ne pas rater). Il est déconseillé de leur donner à manger, même si elles s’approchent tout près de vous. On dit qu’elles vont perdre leur instinct de chasse.
Pour la petite histoire, elles ont été importées d’Asie par l’homme pour exterminer le terrible serpent de la Martinique le trigonocéphale (il y en a 4 sur le drapeau martiniquais). Là encore, l’homme a montré ses limites, car la mangouste est diurne et le serpent est nocturne. Ils ne se combattent que dans les pitts (la mangouste gagne à tous les coups) où l’on peut aussi voir les combats de coqs (nous ne recommandons pas ces spectacles).
La mangouste, ne voyant pas de serpent, s’est alors rabattue sur les œufs des oiseaux et cela a été une grosse catastrophe écologique, car beaucoup d’espèces ont été décimées en Martinique comme les perroquets.
– Plus repoussant avec sa queue de rat le manikou, l’opossum, il sort surtout la nuit et reste souvent hypnotisé par les phares de voitures.